12 avril 2007

This is living (To be confirmed)


Alors ça y est ? Vous avez fait comme tout le monde ? Vous vous êtes massés par centaines de milliers dans les files d’attente de la FNAC pour lâcher négligemment 600 € pour vous payer la seule, l’unique, la resplendissante Playstation 3 ?

Ahahahah. Ok, arrêtons le troll facile. C’est peu dire que le lancement de la PS3 a été un moment sacrément douloureux pour Sony. 40 acheteurs au lieu des 3000 attendus, tacle en bonne et due forme par Microsoft avec le coup du bateau moqueur, franchement, pour que c’eut été pire, il eusse fallu des morts par incendie. Le lancement raté de la Playstation 3 sonne comme l’apothéose d’une aventure plus que chaotique. Entre les déclarations absurdes (je vous rappelle que ces gens sont capables d’annoncer sans sourciller qu’ils vont nous faire entrer dans l’ère de la 4D – oui, oui, comme 4ème dimension), les changements de trajectoire en cours de route (le pad en forme de boomerang, qui redevient subitement le pad de la PS2, mais avec une détection de mouvement, mais sans les vibrations, oooh ma tête), les campagnes de pub cryptiques (« This is living ? » WTF ?), c’est à croire que Sony s’est employé à se torpiller tout seul depuis des mois.

En gros, au point où ils en sont, ça ne peut pas être pire. La presse et les communautés de joueurs tapent tellement sur Playstation depuis un an que c’en est devenu un vrai sport. Mais il y a fort à parier que, doucement mais sûrement, la tendance va s’inverser. Parce qu’après tout, la Playstation 3 est une bonne machine, bien puissante, bien next-gen, bien HD et tout, avec du sans fil, du BluRay, du fille à poil, du drogue dure, la totale. Et qu’à force de taper sur quelqu’un, on finit par en avoir pitié. D’ailleurs, Philibert, si tu me lis, je tiens à m’excuser, à l’époque, mes coups n’étaient motivés que par ton prénom ridicule, ça n’avait rien de personnel.

Comme toujours, la vraie différence va se faire sur ? sur ? les jeux, merci de suivre un minimum. Pour le moment, c’est pas non plus le fort de Sony. Le nombre de licences historiquement exclusives à Playstation qui tombent également dans la besace de la Xbox 360 ne se comptent plus : Pro Evolution Soccer, Grand Theft Auto, Devil May Cry… Et, allez, pronostic de fou, bientôt Final Fantasy et Metal Gear Solid, tout ça n’est pas pour arranger le business du leader actuel des consoles de salon. Mais nous verrons. Sony a sûrement quelques atouts surprises dans sa manche. Et n’oublions pas Nintendo, qui finira bien par sortir des jeux sur sa console. Enfin, autre chose que des party-games pour Papy et son petit-fils, et des jeux de golf pour Azay. Mine de rien, avec l’arrivée de la PS3, la next-gen n’existe plus. On est enfin dans la current-gen. Ca va faire du bien de se débarrasser des anglicismes.

**Knox

18 février 2007

1 UP !


Franchement, on l’a pas vu venir. Figurez-vous que ça fait bientôt plus d’une semaine que Skibidi a fêté son premier anniversaire. Eh ouais. Un an de BD finement ciselées, un an de chroniques talentueusement ouvragées, un an de blagues hilarantes et de liens non moins fascinants. Faut dire aussi qu’on a été pas mal occupés, sur cette année. Le succès du site a dépassé nos plus folles espérances. Nous sommes partis d’un petit blog traitant de l’actu jeu vidéo repompée sur les vrais sites de news, avec des bande dessinées torchées en 3 minutes. Et nous voilà un an plus tard, après les T-shirts, les figurines, une série TV, plusieurs tentatives de rachat par des sites aussi prestigieux que IGN.com, Google.com, CNET.com ou Rigoler.com, nous voilà, donc, en guise de cadeau d’anniversaire, en train de sortir notre premier long métrage.

C’est un vrai truc de malade. Et je ne vous parle pas du projet de parc d’attraction pour les 2 ans du site.

Bien entendu, il est évident que ce film est une grosse merde commerciale qui n’a pour objectif que de nous rendre encore plus riches que nous ne le sommes déjà. En tout cas, c’est ce que Michael Bay (un bon copain) nous a recommandé de faire. Et il faut avouer que pour conserver notre train de vie actuel, il nous faut du cash. Enormément. Sinon, comment allons-nous nous payer notre troisième piscine, notre cinquième hélicoptère (Cham en veut un bleu), notre équipe de volley féminine, ou bien une Playstation 3 ? Pérenniser une imposture intellectuelle, ça se travaille.

Mais le travail ne suffit pas. Il faut aussi que le public suive. Et là dessus non plus, on a pas été déçus. Je ne communiquerai pas les chiffres des visites quotidiennes de Skibidi, on friserait l’indécence, mais pour vous faire une idée, vous êtes déjà deux fois plus nombreux à venir que lorsque vous avez commencé à lire cette phrase. C’est énorme. Surtout vu le prix de l’abonnement mensuel que vous nous payez pour venir ici. Et on a bien l'intention que ça continue, pour une nouvelle année de folie qu'on espère au minimum cinq fois plus rentable que cette année. Donc, au nom de Cham et moi-même, merci encore de nous suivre malgré notre absence totale d’objectivité, et notre choix de couleurs discutables pour nos casquettes. Merci de passer voir s’il y a du nouveau alors que le site n’a pas été updaté depuis un mois. Merci pour vos commentaires, en général idiots, mais toujours appréciés. Et puis merci de fermer la porte en partant, ça fait courant d’air.

**Knox

04 février 2007

Bonnet M



"Ah! Monsieur Cham, vous aviez disparu ? Avec madame Bladou, on se demandait si vous n'aviez pas déménagé !
- Pensez-vous madame la boulangère, j'étais fort occupé, à faire des choses et d'autres. Oui je vais prendre une baguette pas cuite et...
- Occupé oui on devine, encore en train de jouer à la Wii, c'est pour ça que Skibidi n'avance pas.
- Oui oui c'est ça, la Wii".

Cet échange, authentique comme les reportages de Confessions Intimes, va me permettre subtilement de ne pas parler de la Wii. Effectivement, comme Knox l'a indiqué, je ne me sens pas de mettre moult euros pour bouger une manette dans tous les sens jusqu'à en éborgner mon voisin. Nous avons la chance d'en avoir une au bureau (non pas les locaux de Skibidi), donc je peux faire mon blasé. Les gens sont contents de jouer au bowling 5 minutes en avalant du café, c'est l'essentiel. Et puis ça fait tellement poseur de dire du mal de la Wii (comment ça t'aimes pas la Wiiiiiiiiii, mais c'est géniaaaaaaaaaaaaaal). J'attends l'arrivée de plus de vrais jeux, en espérant que la machine suivra. Parce que au niveau marketing, c'est bon coco, mais faudrait penser à livrer les jeux maintenant.

Mais à quoi tu joues Cham alors ?

Difficile à avouer, mais les températures ayant fini par tomber, je me prends à rêver à des plages ensoleillées, avec Sean Paul qui proposerait "chouchous glaces baignays oohh ooh". Les subtiles publicités du métro m'y aident également ("QUOI! Vous osez ne pas partir au soleil, mais vous n'êtes qu'une merde mon pauvre").

Me voici alors à la recherche de l'évasion et du soleil. Et je trouve cela en insérant Dead or Alive Xtreme 2 dans ma 360. Et là c'est l'évasion garantie, à moi les cocotiers. Le jeu n'a pourtant aucun intérêt en soi, il est même mauvais. L'histoire ? On incarne une jeune femme qui n'a rien d'autre à faire que de passer des journées entières à la plage, à s'acheter des amies en leur faisant des cadeaux (allo ? Le capitalisme habite toujours ici ?), faire des courses de jet ski, du toboggan ou du bitch volley-ball. Entre les différentes activités de ce Club Med siliconné, on peut s'acheter des accessoires et surtout des maillots de bain qui cachent de moins en moins les corps bronzés, caliente sur ton canapé. On se fait des pauses lascives à la piscine en se disant que quand même, la vie c'est pas tous les jours faciles. Une fois la journée finie, on peut faire un peu la folle au casino histoire de claquer le pognon gagné au cours du séjour.

Et ? Et c'est tout. On ne peut même pas y jouer à deux sur la même console, les mini-jeux sont finis en 2 minutes, la maniabilité n'est franchement pas géniale. Seuls les courses de jet-ski m'ont vraiment diverti. Un jeu à jeter à première vue. On se laisse pourtant prendre au jeu et à la douceur du climat tropical. Rien n'y a d'importance, on est là pour s'amuser au soleil, et en plus on a un corps de rêve. Et n'allez pas faire vos vierges effarouchées. Il est difficile de parler d'un jeu mais plutôt d'un tamagotshi avec des gros titties. DOAX2, c'est un rayon de soleil en rentrant du bureau, ça prend 5 minutes et après on s'ennuie, mais au moins l'effet est garanti.

Je vais en profiter pour proposer aux candidats mon Pacte des Titties, avec ça, plus de deficit de la Sécurité Sociale.

** Cham

14 janvier 2007

2007 et Match



Ayé, l’année 2006 est bouclée, et avec elle, c’est toute une page de l’Histoire du jeu vidéo qui se tourne. On sort son mouchoir, on pleure un coup et on dit au revoir à la Xbox 1 (qui n’est plus vraiment soutenue par Microsoft depuis l’arrivée de sa petite sœur), à la GameCube (qui n’a plus l’air d’intéresser Nintendo du tout) et à la Playstation 2 (mais si, elle va bien finir par crever cette machine, croisons les doigts).

Les sorties respectives de la Playstation 3 et de la Wii, qui ont ainsi rejoint la Xbox 360 dans la danse des consoles next-gen, ont fait de ce Noël un paradis du gamer. Enfin, du gamer riche, bien évidemment. L’absence de la PS3 en Europe a laissé le champ libre à la 360, et surtout à la Wii, qui a littéralement cartonné. Du moins médiatiquement. Là-dessus, pas de problème pour Nintendo, on en a mangé de la Wii, entre une cuisse de dinde et une tranche de bûche aux marrons. C’est bien simple, elle était partout : dans les guides cadeaux des magazines, dans les sujets marronniers du 20h, même dans la rubrique « faits divers » grâce aux accidents de manettes lancées à travers la vitre ou l’œil du voisin. Demandez à votre boulangère : « La Wii ? Ah ouais c’est le truc pour faire du tennis là, ça a l’air rigolo, j’ai vu que même les grands-parents y jouent c’est marrant. Avec ceci ?»

Ce sera tout. Effectivement, c’est marrant : branchez une Wii dans une pièce, mettez-y quelques personnes, même des réfractaires au jeu vidéo en général, et en moins de 15 secondes, ça hurle, ça s’agite, ça rigole, ça se blesse à la tête. Un vrai générateur de fun et de plaisir, la petite boite blanche. Wii Sports, compilation de petits jeux de tennis, golf, bowling, livrée avec la machine, est la démonstration idéale du fonctionnement de la Wiimote et du potentiel d’amusement de la console. Mais passé l’excitation de la découverte, le joueur avisé aura peut-être envie d’essayer quelque chose de plus consistant. Et c’est là que le bât blesse.

Sorti de Zelda : Twilight Princess, acclamé par tous comme un chef-d’œuvre (et, je le rappelle, qui était à l’origine un jeu GameCube), il faut se rendre à l’évidence. Il n’y a pas grand chose à manger, tout juste des petits fours. Une petite revue de presse vite fait, et on s’aperçoit que le line-up ne tient pas ses promesses. Red Steel ? Raté. Call of Duty 3 ? Pas mal, mais pas de multijoueur, et pas très joli. Need for Speed ? Injouable. Wario Ware ? Trop court. Il n’y a que Rayman contre les Lapins Crétins, le party-game d’Ubisoft qui tire son épingle du jeu. En gros, il n’y a pour le moment que les party-games qui valent vraiment le coup. Et si tu n’as pas d’amis ? Ou que tu veux jouer tout seul ? Eh bah tu joues à Zelda. Et comme dirait Cham, « Putain, 250 euros pour pêcher dans Zelda, merci bien ! » Et si je désapprouve la vulgarité du ton, j’admet qu’il n’a pas tout à fait tort.

Aujourd’hui, investir dans une Wii (bon courage d’ailleurs, c’est en rupture de stock sur toute la planète), c’est s’offrir du fun avec ses potes, mais c’est aussi faire un pari sur les futurs jeux de la machine. Même si on peut faire confiance à Nintendo pour sortir des tueries incontournables, il y a un vrai risque que pas mal de jeux Wii virent au gadget pur et simple. La même critique a été faite pour la DS au départ, et il a fallu un an pour que des jeux vraiment géniaux et exploitant véritablement les spécificités de la console voient le jour. On peut supposer qu’il va en être de même pour la Wii. Le potentiel est là, reste à voir ce que ça va donner. Et on a tout 2007 pour ça. Tiens d’ailleurs, j’oubliais : bonne année à tous!

**Knox

25 décembre 2006

Allez, il faut finir la bûche



Joyeux Noël les enfants !
Alors, vous avez eu quoi comme cadeau? Une console ? Un iPod (ouh comme tout le monde, la honte) ?
Moi, comme vous le constatez, il va me falloir un scanner...

Jouez bien pour digérer, car le jour de l'an approche...

Bonnes fêtes à tous !

**Knox

18 novembre 2006

Bla Bla Bla Interactive Software



Les updates sur Skibidi s’enchaînent à une cadence infernale, c’en est à se demander où je trouve encore le temps de jouer. Et pourtant, on entre en plein dans la période à ne pas rater. L’été et son calendrier des sorties aussi désert que ses plages sont bondées ont finit par laisser la place à la corne d’abondance de la période des fêtes. Toute l’industrie est prête pour Noël et les gros titres de la saison déferlent sur les linéaires des magasins, déjà remplis de nouvelles consoles. Vous pensez, avec une industrie dont 60% du chiffre d’affaire annuel (à vue de pad) se fait à Noël, il ne pourrait guère en être autrement.

Résultat, il faut se réserver des sessions de jeu, mais courtes, sinon on ne peut réussir à jouer à tout. Surtout quand les jeux eux-mêmes cherchent à faire durer le plaisir. Mais voyons, je n’ai pas le temps ! Alors oui, je suis ravi que les textes de chacun des livres que l’on peut trouver dans Oblivion aient été rédigés à la main par des moines zoroastriens, mais voyons les choses en face : je sors du boulot et j’ai deux soirées qui s’enchaînent, les 15 minutes de jeu que je peux me permettre risquent d’être un peu short.

C’est frustrant, de ne pas toujours pouvoir se plonger totalement dans un jeu, goûter l’histoire et l’ambiance d’un titre (de qualité s’entend), faute de temps. C’est surtout sur la durée que le problème s’installe : au départ, on est au taquet, on lance le jeu, on se fade le manuel, on lit tout les dialogues de chaque pouilleux qui nous propose une quête… et puis le lendemain on a pas le temps d’y rejouer, et puis il y a un nouveau jeu qui sort, et puis quand vous revenez sur le premier jeu, vous avez tout oublié, l’histoire, la princesse, le pouilleux, et vous laissez tomber.

Du coup je passe beaucoup de temps sur Phoenix Wright, le jeu d’avocat sur DS. Pourtant du dialogue, t’en veux, y en a sers-toi. Limite il n’y a que ça en fait, avec un peu de logique et quelques coups de stylet. Et pourtant, on s’y plonge sans problème. Comme on peut sauvegarder sa partie quand on le souhaite, même en pleine discussion, c’est facile de se faire des sessions très courtes, un peu n’importe quand et n’importe où. Et ça convient très bien aux jeux bavards, on reste dans l’histoire, tout en jouant à d’autres jeux sur son canapé – voire en ayant une vie sociale.

Ca va être intéressant de voir comment s’en sort Sam & Max Episode 1 : Culture Shock, qui est distribué en ligne uniquement, épisode par épisode. Ce mode de distribution, et donc les changements dans la narration du jeu qu’il implique, va peut être rafraîchir le genre du jeu verbeux, et donner un nouveau terrain d’expression à la logorrhée numérique. Un format calibré, avec trois à quatre heures de jeu, qui permette de bien profiter du travail d’écriture, mais qui ne laisse pas le temps au joueur de s’en désintéresser avant la fin. Et puis pouf, plus rien avant un mois. Exactement comme Skibidi en fait.

**Knox

18 octobre 2006

Archimedes Was Born In Tumbuktu


Il est de bien rare de parler jeux vidéos à la télévision. Sur les grandes chaines nationales, le sujet est peu ou à peine traîté. Quand on les évoque, c'est pour donner une image négative du gamer : "oooh regardez les pauvres Coréens qui jouent en permanence et leur maman est bien embêtée, elle doit vendre le rein gauche de son petit frère pour payer son abonnement à Lineage II, ne zappez pas tout de suite un reportage exclusif sur le dernier strip tease de Lolo Ferrari."

Dans ma folle jeunesse, je pouvais regarder MicroKids sur la Trois. On y parlait de jeux sur Atari et Amiga. Deux animateurs me donnaient cordialement l'ordre d'aller acheter des jeux, oui monsieur, oui madame, je vais aller à la Fnac. Un petit tour sur ce site m'a renvoyé dans mon canapé, feuilletant Génération4, écoutant les conseils de Delphine et surtout de Jean-Michel Blottière. Ensuite, il y avait Cyberculture sur Canal, qui était une putain d'émission avec des morceaux d'information dedans, disparue elle aussi. Aujourd'hui, ben je dors le samedi matin, ou je prends le bus pour aller bosser. Il reste tout de même une chaîne pour les amateurs, Game One, propriété depuis peu de MTV.

Game One c'était, paraît-il, du fun en barre, à l'époque de sa création. Aujourd'hui c'est moins festif, on tape dans l'efficace coco, ça sent le cigare dans le hall d'entrée. Game One, c'est des mangas et du jeu vidéo pour "la génération digitale". Nouvel habillage, jingle à base de remix de Daft Punk, on sent qu'on vise haut et surtout que l'on cherche à se démarquer de l'image amateur / bricolage que la chaîne pouvait avoir.

Quelques émissions d'informations, il reste l'inénarrable Level One, au concept intéressant (présenter en quelques minutes les premiers moments d'un jeu) et à l'ambition de Tomer Sisley (être drôle mais ne jamais réussir à l'être, ce qui finit par l'être). Nous avons aussi le JT, émission ma foi sympathique, mais qui a la fâcheuse tendance à servir des news un peu faisandées. Difficile de lutter contre l'immédiateté de Google News ou de GameKult.

Et surtout, mon émission fétiche, Mêmoire Vive, qui a pour dessein de (re)montrer les jeux qui ont bercé l'enfance de la pré-génération digitale, celle des années 80. Hé oui, Game One c'est pas pour les non-jeunes. Si t'aimes pas Naruto et que tu ne télécharges pas 30 sonneries par mois, sonneries tirées du robinet à clip MTV, tu peux passer ton chemin.

Bon, je peux abandonner ma posture de con aigri, je l'aime bien cette chaîne. Le mélange musique / images de jeux vidéos est souvent bluffant. Game One a surtout le mérite d'exister en attendant que les messieurs à cigare comprennent qu'il y a du pognon à se faire. J'ai énormément de mal à comprendre que cette industrie reste si confidentielle dans notre beau pays fromager.


**Cham