24 mars 2006

Too many choices



Le messie est de retour ! Celui qui nous mènera à des nuits blanches et à la prise de litres de café est arrivé. Hé oui les fripons, Oblivion est sorti, on fait un petit au revoir au peu de vie sociale qui restait. Le quatrième volet d’Elder Scrolls débarque après quatre ans d’attente. Je sais pas vous mais moi, je suis tout émoustillé.

Bon pour les glands du fond qui ne connaîtraient pas la série, un petit cours de rattrapage (rapide hein, je ne suis pas non plus là pour vous saoûler). L’épopée a commencé en 1994 avec Arena, il s’agissait déjà de sauver l’Empire. Oui, sauver le monde vous l’avez déjà fait dans tous les autres jeux auxquels vous avez joué, il faut bien motiver le joueur. Mais la série a pris une toute autre dimension avec Daggerfall. En effet, l’action ne se passe pas aux alentours d’une ville, ou d’une région, mais au sein d’un empire. L’aire de jeu était colossale, divisée en provinces, avec moult races différentes. Et dans chaque région, une caisse de villes, de villages, de donjons. Et six fins alternatives ! Mais qui dit immense dit bug, cela va de soi. Le contenu offert était trop vaste et on se perdait dans cet Empire déchiré.

Le troisième volet, Morrowind, réduisait l’espace à une seule province, celle des elfes noirs. Mais c’était déjà bien suffisant, il fallait des heures de marche pour traverser le continent. Des quêtes annexes étaient proposées, il était parfaitement possible de jouer des dizaines d’heures sans pour autant faire avancer l’histoire principale (oui sauver l’Empire, encore). La liberté, enfin, aller où bon me semble, faire ce que je veux, devenir guerrier ou marchand, c’est quand même autre chose que « va tuer ce monstre et je te donnerai la clé qui te permettra de rentrer dans cet autre donjon ».

Finalement, The Elder Scrolls est l’anti jeu de rôle japonisant. On choisit toujours une classe de départ, mais on ne progresse qu’en pratiquant ses talents. Un guerrier aura plus de facilité à manier une hache à deux mains, mais un mage pourra quand même le faire. De même qu’un templier pourra lancer des boules de feu s’il le souhaite. Et le choix d’avancer dans l’histoire ou de faire une pause le temps d’une quête annexe. Il est soulageant de voir que ce type de jeu a toujours sa place, face à la déferlante Zelda et autres Final Fantasy XXII, The Chocobos strike back et ses sempiternelles classes et autres chemins tout tracés.


C’est aussi une excellente nouvelle pour les possesseurs de la 360, qui jusqu’à présent n’avaient que jeux de voiture ou bien des titres qui sous-exploitaient les capacités de la console. Avec la sortie de Tom Clancy's Ghost Recon Advanced Warfighter (qui remporte le concours du titre le plus long pour cette semaine) et d’Oblivion, ceux qui ont vendu un rein pour acheter la console de Billou ont enfin le droit de se moquer des autres avec leur console de pauvres. Tout rentre dans l’ordre donc, vous pouvez sortir de votre cachette les gars.


**Cham

5 commentaires:

Anonyme a dit…

Je suis de plus en plus fan, et pourtant pas accro aux jeux vidéos à la base. Un joueur du dimanche comme bien d'autres, pour qui aucun titre n'a pour le moment remplacé le bonheur passé une après-midi entière sur le chateau de Mario Smah Bross 64 avec deux de mes chers connaissances.

En tout cas show must go on, et merci pour les petites explications de texte qui aggrémente à merveille vos grabouillons.

Bisettes

Cham & Knox a dit…

Merci pour ces commentaires Stéphane. C'est toujours agréable! Mhhh... YA...

Cham & Knox a dit…

Ah mais oui, merci, c'est fort sweet.

Anonyme a dit…

Non, tout compte fait, c'est "Too many choices" le plus drôle.

Sylvain le nain

Cham & Knox a dit…

Ouah putain un post de Sylvain!

Le gars!